« Même si tout ne fut pas parfait, vous avez gagné avec autorité (3-0). Est-ce encore un signe de progression de l’équipe de France ?
Oui, on aborde un match contre l’Estonie comme si c’était la Turquie ou la Serbie, de la même manière contre des favoris ou des outsiders, sinon on ne gérera pas le positionnement mental… L’Estonie avait aussi gagné une compétition (Ligue Argent) même si ce n’est pas forcément une grosse épreuve, elles étaient sur une bonne dynamique. Et ce n’est jamais facile de commencer un Euro chez l’adversaire. Pour nous, enchaîner une compétition après en avoir gagné une (Challenger Cup, en juillet) est une grande première. Il faut se reconcentrer.
Le premier set vous a idéalement lancées ?
Le problème de l’Estonie c’est sa réception. On a très bien servi et notre block défense est dur à passer car on a quand même du gabarit. Ensuite, on a fait quelques fautes directes, elles ont réagi à l’orgueil et ont mieux défendu sur le troisième set.
Pourquoi avez-vous tardé à « rentrer » dans le troisième set ?
C’est la première fois qu’on joue après une pause de six, sept minutes entre les deuxième et troisième sets. C’est un nouveau protocole de la CEV (Confédération européenne)…Quand on mène deux sets zéro, l’adrénaline redescend, il faut se re-chauffer, se remettre dedans mentalement. Mais ça servira de leçon. Il faudra, à l’avenir, rentrer un peu mieux dans le set. »