Analia Pigrée, 8e de la finale du 50 m dos : « C’est une course comme une autre. Une finale mondiale, c’est bien, le temps n’y est pas. Il y a des choses à améliorer parce que ma course n’a pas été la course espérée, c’est la vie. J’avais les jambes un peu lourdes aujourd’hui (jeudi). Est-ce que c’est ça qui a joué ou pas ? Je n’en sais rien. C’est le jeu et je l’accepte. Je suis bien les trente premiers mètres et après, je m’abaisse un peu trop dans l’eau. C’est une course qu’il faut reconstruire pour revenir à 27 »27 (son record de France) un jour, on a perdu un peu de jus. Cette année, j’étais un peu partagée. J’avais la vitesse mais avec ma blessure (à l’épaule), j’ai perdu cette endurance. On s’est beaucoup plus concentrés sur l’endurance sur le 100 m et on a un peu oublié le 50 (distance non olympique). »
Mewen Tomac, 5e des demi-finales du 200 m dos en 1’56 »05 : « La fin était dure mais je n’en ai pas non plus remis parce que je pensais toucher 1 ou 2 (finalement 4e de sa demi-finale). (Il est ensuite interrogé sur son record personnel). C’est encourageant et ce sera l’objectif de passer sous les 1’56 ». Mais en finale, je cherche plus la place que le temps. Si je fais 2e, 3e ou 1er en faisant 1’58, je m’en fous. (Rires.) Je vais essayer de me battre et voir ce que je peux faire dans cette finale. Par rapport à l’an dernier (5e à Budapest)j’essaie de prendre plus de plaisir, de moins me focaliser sur ce que je fais, que ce soit bien ou pas bien. Être vraiment positif et kiffer ce que je fais à chaque moment. J’avais un peu perdu ça l’année dernière. Profiter. »