La directrice de Roland-Garros, Amélie Mauresmo, s’est félicitée dimanche de l’affluence record enregistrée par l’édition 2023 sur trois semaines (en comptant les qualifications), et a évoqué la réussite des sessions nocturnes malgré la programmation d’un seul match féminin en dix soirées. Le tournoi avait décidé de réduire de 2.000 le nombre de billets vendus par jour cette année, laissant les détenteurs de billets pour les courts annexes avoir accès aux tribunes supérieures du court Simonne-Mathieu, troisième plus grande enceinte du site.

« Ce qui n’empêche pas, malgré ces 2.000 personnes en moins par jour, d’avoir quand même battu le record sur ces trois semaines, puisqu’on est à plus de 630.000 personnes qui sont entrées dans le stade, avec un confort plus important, mieux répartis sur les semaines et dans le stade avec l’accès au Simonne-Mathieu qui a été plus démocratisé », a souligné Mauresmo. L’ancienne joueuse a insisté sur la réussite, du point de vue de la fréquentation, de la semaine des qualifications. « On a vraiment fait ressentir aussi aux joueurs des qualifications qu’ils faisaient partie du tournoi de Roland-Garros, que ce n’était pas un sous-tournoi », a-t-elle noté.

Autre point positif, selon elle, la décision d’avancer le match de session nocturne à 20h30. « C’était carrément plus cohérent pour les joueurs, le public. On a eu zéro problème de transports après les matches comme on a peu en avoir l’année dernière. Cela a vraiment amélioré les choses. Même pour les partenaires, j’ai eu des retours positifs, même si c’était plus le rush pour remplir le stade. Cela a été aussi bien reçu et perçu. On va le garder pour 2024 », a relevé la directrice du tournoi.

Mais la session nocturne a soulevé la même question que l’an dernier: pourquoi un seul match féminin? « A part les sessions nocturnes, les meilleurs créneaux ont été équilibrés entre les hommes et les femmes, c’était très important pour nous », a rétorqué Mauresmo.

Quant aux nocturnes elles-mêmes, elle a souligné la difficulté de programmer ces matches compte tenu de la multitude de paramètres à prendre en compte, y compris le fait que « certaines joueuses éligibles n’étaient pas très enclines à jouer le soir et avaient d’autres desiderata ». Mauresmo a toutefois rejeté l’option de programmer deux matches, un masculin et un féminin, par session nocturne, comme à l’US Open ou à l’Open d’Australie. La volonté du tournoi est « de ne pas finir à 2, 3 ou 4 heures du matin », a-t-elle dit. (Avec AFP)

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