Après la polémique lors du contre-la-montre la équipe, les organsiateurs de la Vuelta, confrontés à des conditions météo difficiles, ont procédé à quelques adaptations.
Le coup de gueule de Remco Evenepoel résonne encore dans les oreilles des suiveurs du Tour d’Espagne, après le contre-la-montre par équipe inaugural, disputé sous la pluie, avec en plus une difficulté particulière: les dernières équipes sont arrivées dans une obscurité quasi-totale en raison des conditions météo. Certaines ont perdu du temps, d’autre carrément des coureurs, comme Ineos-Grenadiers, qui continue cette Vuelta sans Laurens De Plus.
Problème pour les organisateurs de la Vuelta, les conditions météo ne se sont pas améliorées, bien au contraire.
Temps pris à Montjuic
La pluis tombe sans discontinuer en Catalogne, alors que le parcours prévu pour cette deuxième étape est une boucle de 180 km qui part et arrive à Barcelone. Une arrivée pour puncheur puisque la colline de Montjuic, bien connue des aficionados du Tour de Catalogne, pouvait être le juge de paix. Une cote de 900m à 9.4% qui pourrait offrir un beau terrain de jeu aux puncheurs, suivie ensuite de 3 kilomètres de descente effrénée. C’est là que le bât blesse vu l’état des routes catalanes. Les organisateurs ont donc décidé d’arrêter à 9 km de l’arrivée. Néanmoins, petite feinte qui aura son importance dans l’optique du maillot rouge de leader, pour l’instant sur les épaules de l’espoir italien Milesi, dans la mesure où 24 coureurs se tiennent en 6 secondes, les bonifications sur la ligne d’arrivée sont pour l’instant maintenues. Tout comme celles en haut de Montjuic. reste un petit imbroglio qui a son importance: le compte de la Vuelta annonce que les temps sont arrêtés en haut de Montjuic, tandis qu’Adam Hansen, patron du syndicat des coureurs, explique qu’ils seront pris à 9 km de l’arrivée, avant Montjuic donc.
Si ce dernier fait une approximation, on risque donc de voir les favoris de cette Vuelta relâcher leur effort en haut de Montjuic, mais de voir quelques casse-cou tenter quelque chose dans la descente pour décrocher un maillot de leader sur un grand Tour. les deux jeunes Français de la Groupama-FDJ, Lenny Martinez et surtout Romain Grégoire, sont idéalement placé pour tenter un coup. « Dès dimanche, il y aura une bonne occasion à Montjuic », assurait d’ailleurs juste avant le départ le récent vainqueur du Tour du Limousin.
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