A l’occasion du Genesis Invitational de Los Angeles, Tiger Woods a glissé un tampon hygiénique dans la main de son ami Justin Thomas. Pour la blague, qui n’a pas beaucoup fait rire.

La plaisanterie de Tiger Woods a déclenché une vague de réactions outrées, et pas seulement en provenance de la gent féminine. Le quadruple champion olympique Michael Johnson, considéré comme l’un des plus grands sprinteurs de tous les temps, s’est fendu d’un tweet assez sévère à l’égard du golfeur américain, vilipendé pour avoir glissé un tampon hygiénique dans la main de son ami Justin Thomas qu’il affrontait Genesis Invitational de Los Angeles.

Une simple blague entre amis, selon Woods

Un comportement jugé sexiste qui lui a valu un tombereau de critiques acerbes. « Des excuses commençant par ‘Si j’ai offensé quelqu’un’ ne sont pas des excuses. Mais c’est Tiger. Il n’a jamais été un leader, il est en téflon, a tonné Michael Johnson sur Twitter. Toujours encensé après toutes ses erreurs, il n’a donc rien appris. Les médias se concentrent toujours sur la guérison miraculeuse. Jamais sur l’origine du recours à un processus de guérison. »

Tiger Woods s’est excusé vendredi pour cette farce un peu douteuse « Si j’ai offensé quelqu’un de quelque manière que ce soit, je suis désolé. Ce n’était pas mon intention », a déclaré Woods à l’issue de son deuxième tour, au Riviera Country Club, près de Los Angeles. « C’est juste que nous plaisantons entre nous tout le temps. Ce n’était qu’une blague entre amis pour s’amuser et ça n’a manifestement pas été perçu comme ça », a-t-il regretté.

Principale attraction médiatique du tournoi auquel il participait, après sept mois d’absence, Tiger Woods, toujours limité par les multiples fractures subies après un grave accident de la route, a terminé 45e. Le golfeur aux 15 Majeurs a rappelé qu’il ne pouvait qu’espérer jouer les quatre Majeurs, ainsi que « quelques autres » tournois dans l’année. « C’est tout, c’est tout ce que mon corps va me permettre de faire (…) C’est juste ma réalité », a-t-il soufflé.

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