La 51e édition de la plus grande manifestation européenne autour de la BD aura donc l’an prochain une (légère) connotation sportive. Un des points forts de l’édition 2024 sera l’exposition L’Art de courir, attraper la courseprès de 70 créations inédites de l’Italien Lorenzo Mattotti (La Fameuse Invasion des ours en Sicile), présentées au Musée d’Angoulême et accompagnées de textes de Maria Pourchet, prix de Flore 2023 pour Occidental (éd. Stock).
« Ça nous a paru une évidence très, très tôt parce que nous souhaitons un festival qui vit avec l’actualité et nous voulons toujours porter la bande dessinée vers de nouveaux horizonsa ainsi affirmé Franck Bondoux, le délégué général du Festival. On a été extrêmement bien accueilli par les responsables du COJOP, qui regardent la bande dessinée comme un art majeur. » Pour preuve, la présence, ce jeudi, de Thierry Rey, conseil spécial de Paris 2024, et de Dominique Hervieu, directrice de la culture du Comité d’organisation.
Cannes, Avignon et Rock en Seine aussi en mode JO l’an prochain
Hervieu a justement profité de la conférence de presse pour annoncer que Paris 2024 s’engageait également avec quatre autres manifestations culturelles majeures l’an prochain : le Festival de Cannes pour le cinéma (14-25 mai), Les Rencontres d’Arles pour la photographie (de juillet à septembre), le Festival d’Avignon pour le théâtre (29 juin-21 juillet) et Rock en Seine (avec qui L’Équipe est partenaire) pour la musique (21-25 août).
« On va avoir cinq grands festivals emblématiques, merci à Angoulême qui ouvre le bal »s’est ainsi félicitée Dominique Hervieu. Mais il est encore trop tôt pour avoir une idée plus précise de la programmation « sport » de chacun de ces festivals.