Titulaire lors de la défaite des Bleus face à l’Afrique du Sud en quarts de finale de la Coupe du monde de rugby, Cameron Woki est revenu sur cette soirée douloureuse ce jeudi sur RMC. Il était l’invité du Super Moscato Show à l’occasion de la sortie de sa biographie.

C’était il y a un mois. Et la cicatrice est loin d’être refermée. Au bout d’un match fou, le XV de France était éliminé en quarts de finale de « son » Mondial par d’impitoyables sud-africains, le 15 octobre. Une défaite amère (29-28), au Stade de France, qui plongeait les supporters tricolores dans une profonde tristesse.

« La défaite collective me hante »

Invité ce jeudi du Spectacle Super Moscato sur RMC, à l’occasion de la sortie de sa biographie (« Je croirai toujours », aux éditions Lafon), Cameron Woki a accepté de revenir sur cette soirée maudite. Il a notamment évoqué son ballon cafouillé – une faute de main sous une transversale de Manie Libbok – sur l’action menant à l’essai de Damian de Allende à la 18e minute.

« Ce n’est pas douloureux, je peux en parler sans problème, a-t-il commenté. Prenons l’exemple de la touche. Des ballons en touche, j’en prends 40 par entraînement, 10 par match… Il y a des moments où j’en loupe et c’est pareil pour les ballons hauts. Je peux en attraper 15 par semaine et le plus important je ne l’ai pas attrapé. C’est un fait de jeu et aujourd’hui c’est derrière moi. Ça m’a permis de progresser mentalement. Est-ce que ça me hante ? Non, c’est plus la défaite collective qui me hante. »

Episode 183 - Le bilan de la Coupe du monde 2023
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« Jusqu’à la fin, je sentais qu’on pouvait gagner, a ajouté le deuxième ou troisième ligne international du Racing 92. On avait déjà eu ce type de scénario d’être un peu dans le dur et de bien finir. Je pensais vraiment qu’on pouvait gagner. C’est un échec terrible. Comme je le raconte dans mon livre, j’ai galéré pour pouvoir participer à cette Coupe du monde. Je n’ai pas été bon cette saison et j’ai dû faire une grosse prépa pour faire partie de ce groupe. Avoir échoué en quarts m’a plombé le moral. »

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