Le PSG Handball a décroché ce vendredi le 10e titre de champion de France de son histoire en battant Nantes (35-32). C’est le 9e de suite pour les Parisiens.

Le Paris SG hand a décroché son neuvième titre de champion de France de suite, et le dixième de son histoire, grâce à sa victoire contre Nantes (35-32) vendredi à domicile lors de l’avant-dernière journée de Starligue.

Les Parisiens (52 pts), sacrés sans discontinuer depuis 2015 et également en 2013, ne peuvent être rejoints par les Nantais (48 pts) et Montpellier (48 pts, un match en moins mais devancés à la différence particulière).

« Il a fallu puiser dans les ressources »

« C’est l’aboutissement d’une saison harassante, c’est le titre le plus difficile depuis que je suis ici. Ce dernier match a été à l’image de chaque rencontre, il a fallu puiser dans les ressources », a déclaré Luka Karabatic. Le capitaine et ses équipiers peuvent se consacrer pleinement au Final Four de la Ligue des champions, dans deux semaines à Cologne, où ils viseront une première couronne continentale.

Ils en comptent désormais dix en France après leur succès à Coubertin, poussés par les ultras venus du foot. Qui ont éructé, comme toute la salle, quand Andreas Palicka, entré dans le but à la mi-temps (6 arrêts sur 23 tirs), a arrêté un penalty du capitaine nantais Valero Rivera sur une balle d’égalisation du « H » (32-31) à 2 min 15 sec de la fin. Dans la foulée, le géant letton Dainis Kristopans (7 buts sur 8 tentatives), l’homme de la fin de match avec le gardien international suédois, a donné deux longueurs d’avance au PSG (33-31).

Les chances de Nantes de décrocher le premier titre de champion de son histoire, qui passaient par un succès par deux buts d’écart ou d’un but mais en en inscrivant au moins 34, se sont définitivement envolées à 1 min 10 sec de la sirène quand Kauldi Ordiozola a laissé ses équipiers, alors revenus à une longueur (33-32), à un de moins jusqu’à la fin du match après une faute.

« A chaud, j’ai le sentiment d’un léger déséquilibre dans les sanctions pour 2 minutes. Mais je ne peux pas être affirmatif, il faut que je revoie le match tranquillement » a estimé l’entraîneur nantais Grégory Cojean.

Source de l’article