La semaine dernière, l’équipe de France avait préparé puis affronté la Lettonie en match de qualification au prochain Euro. Trois joueuses de Tarbes, actuellement 10e de Ligue féminine (LFB), avaient été sélectionnées : Marie-Paule Foppossi, Carla Leite et Dominique Malonga. Mais les deux dernières s’étaient blessées lors de la préparation et la première avait subi la même déconvenue durant le match (touchée au pied).

Tarbes ainsi diminué, la Fédération française (FFBB) avait décidé, mardi dernier – sur demande du club -, de reporter son prochain match de LFB, sur le parquet des Flammes Carolo (Charleville-Mézières). Programmé dimanche, il sera finalement joué à une date ultérieure. La rencontre de la semaine suivante, face à la Roche Vendée, n’aurait pas fait l’objet d’une demande similaire. La décision du report n’a pas plu aux autres équipes de LFB qui se sont réunies mercredi, en présence des deux clubs concernés par le report, et ont envoyé un courrier à la FFBB et à la LFB.

Les blessures, « un aléa courant et normal »

Les clubs ont tenu à « manifester leur étonnement et leur opposition » au report du match. Ils ont argumenté en disant que « l’accumulation de blessures et d’indisponibilités qu’elle qu’en soit l’origine (…) est un aléa courant et normal avec lequel composent quotidiennement les employeurs de clubs professionnels ».

Comme révélé sur les réseaux sociaux des différents clubs – mis à part ceux de Tarbes et Charleville-Mézières -, la Fédération française a opposé ce jeudi après-midi une fin de non-recevoir aux plaignants, appuyée par le maintien de la demande de report du club de Tarbes. Décision une nouvelle fois prise sans concertation avec l’ensemble des clubs – qui disent s’inquiéter de la jurisprudence que cette disposition crée -, qui a ainsi poussé l’union des clubs (UCLFB) à rendre public le communiqué envoyé initialement mercredi aux instances fédérales.

Selon nos informations, ce précédent aurait toutefois poussé les différents acteurs à évoquer la prochaine fenêtre internationale, qui verra l’équipe de France se déplacer en février (du 8 au 11) en Chine pour le tournoi de qualification olympique (TQO) auquel elle est tenue de participer bien qu’étant qualifiée pour les JO de Paris l’été prochaine. En plus de rouvrir le débat sur la prise en charge, financière et médicale, des joueuses, le report de la journée programmée le 18 février (16e journée) pourrait être évoqué.

Source de l’article