Le calendrier de la saison 2023-2024 de la Ligue féminine Butagaz Énergie dévoilé, le 14 juillet, est incomplet car deux places restent vacantes. En effet, trois clubs sont encore en suspens quant à leur avenir dans le Championnat d’élite qui débutera le 30 août : Celles-sur-Belle, Mérignac et Saint-Maur, suspendus à la décision de la DNCG, suite aux éléments financiers demandés par l’instance de contrôle de la Fédération française de handball. « Deux places seront attribuées une fois toutes les équipes autorisées connues, dans l’ordre du ranking », dixit la DNCG. L’ordre étant Celles-sur-Belle (10e de D1 en 2022-2023), Saint-Maur (1er de D2 et promu) et Mérignac (13e et dernier de D1). Si un des trois clubs ne remplit pas les conditions, les deux autres seront donc dans l’élite.

Jeudi, la commission d’appel s’est réunie autour du dossier de la Stella Saint-Maur. La décision devrait être connue dans les prochains jours. Le club val-de-marnais semble avoir présenté un dossier solide. Mérignac n’a pas interjeté d’appel mais a déposé une demande de repêchage. Il reste donc un dossier en appel, celui de Celles-sur-Belle, qui devrait être examiné lundi 24 juillet.

Vers une élite à 12 et non plus 14 clubs ?

Cette situation met en lumière l’équilibre financier précaire d’une partie de l’élite féminine du pays champion olympique. Pas une nouveauté si l’on se souvient que lors de la saison écoulée, Bourg-de-Péage a tiré le rideau ne terminant donc pas l’exercice, la Butagaz Énergie s’achevant à 13 et non 14 équipes. À l’étage en dessous, Fleury Loiret handball (pourtant champion de France de D1 en 2015) a été placé en liquidation judiciaire en novembre 2022 par le tribunal de commerce d’Orléans.

De fait, au sein de la Fédération française (dont la Ligue nationale féminine dépend), on s’interroge sur la possibilité de passer de 14 à 12 clubs à l’horizon 2024-2025.

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