Près d’une décennie après qu’une action en justice a été déposée par d’anciens combattants de l’UFC à l’encontre du principal promoteur de MMA, pour concurrence déloyale, l’affaire a été officiellement certifiée par un tribunal du Nevada et va être portée devant les tribunaux.

Le début de l’affaire remonte à 2014, lorsque plusieurs champions ont reproché à l’UFC et sa société mère, Zuffa, d’avoir violé la loi antitrust de Sherman et éliminé ses concurrents afin de contrôler les revenus des combattants. En tout, 1 200 professionnels ayant combattu pour Zuffa entre le 16 décembre 2010 et le 30 juin 2017 peuvent collectivement intenter une action contre l’UFC.

Jusqu’à 1,6 milliard de dollars de dommages et intérêts

Les plaignants, parmi lesquels Jonathan Fitch, Cung Le ou encore Brandon Vera, réclament entre 811 millions et 1,6 milliard de dollars de dommages et intérêts.

L’avocat principal de l’UFC, William A. Isaacson, a déclaré à la chaîne américaine ESPN qu’il prévoyait de faire appel de cette décision. « Ce n’est qu’une étape dans un long processus judiciaire, et nous sommes convaincus que la Cour reconnaîtra finalement que les réclamations décrites dans ce procès sont sans fondement »a-t-il déclaré au partenaire de diffusion de l’UFC.

Eric Cramer, l’avocat des plaignants, s’est, lui, dit satisfait de la décision et se projette sur le procès à venir : « Nous sommes impatients de démontrer devant un jury nos allégations selon lesquelles l’UFC a abusé de son pouvoir de marché pour supprimer la rémunération des combattants. Le combat pour la justice des combattants continue ! »

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