Marty McSorley a fait beaucoup jaser pour les mauvaises raisons dans la finale de la Coupe Stanley de 1993.

La fameuse courbe illégale de son bâton a été un élément-clé de la victoire des Canadiens de Montréal aux dépens des Kings de Los Angeles. Le défenseur l’a longtemps eu sur le cœur, a révélé 30 ans plus tard son ancien coéquipier Philippe Boucher à l’émission «JiC», vendredi, sur les ondes de TVA Sports.

Échangé des Sabres de Buffalo aux Kings en 1995, Boucher a souvent entendu parler de ce célèbre épisode durant ses huit saisons avec l’équipe californienne.

«Deux ans plus tard, je te confirme que les gars taquinaient encore souvent Marty McSorley. J’en ai entendu souvent parler. Combien de fois Wayne Gretzky a dit dans le vestiaire de vérificateur nos bâtons? Il disait : « Peut-être qu’on aurait gagné la coupe Stanley si on avait vérifier nos bâtons il y a deux ans ». C’était devenu une blague permanente dans la chambre.

«Les gars l’avaient encore sur le cœur. Selon eux, sans cette pénalité, les Kings avaient toujours une chance de gagner.»

Boucher croit que cette pénalité n’aurait pas dû être décernée au défenseur des Kings. Cette décision prise dans le deuxième match de la série a été un tournant dans la série.

«Je ne suis pas sûr qu’on aurait dû appeler cette punition, mais les Canadiens ont pris avantage de ce règlement. Ç’a servi aux Canadiens.

«Reste à voir si on réussira à ramener la coupe à Montréal dans les prochaines années. Espérons que ça ne prendra pas 30 ans encore.»

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