Mélanie Henique, 8e de la finale du 50 m papillon en 25 »80 : « Oh la vache ! Il n’y a rien eu. Je ne sais pas comment je nage. C’était difficile parce qu’hier (vendredi), j’avais l’impression de nager très vite, comme ce soir d’ailleurs, et il n’y a pas grand-chose. Ce matin (samedi matin), je fais une course de merde (éliminée en séries du 50 m), ça n’a fait que s’enchaîner. J’ai essayé d’être présente dans cette finale. Je m’étais dit d’essayer de faire un bon 15 mètres, le départ est mon point fort, je ne suis pas sûre que ce soit passé. Il n’y a pas tellement d’énergie. On s’était dit qu’on allait faire une grosse année de travail. Avant les France, j’avais hésité à aller aux Championnats du monde s’il y avait qualif. Finalement je me suis dit qu’on allait les faire pour construire. On a pris le risque et ça fait quand même ch… On est concentrés sur les Jeux mais ça reste décevant. »
Marie Wattel, 9e (barrages) des demi-finales du 50 m en 24 »68 : « Quand ça veut pas, ça veut pas (sourire). C’est vrai que ça m’aurait vraiment fait plaisir de finir sur une bonne note. J’ai tout donné, je ne suis pas loin de mon meilleur temps, je ne vais pas me plaindre non plus. Ce n’est pas grave, c’était une belle expérience. J’aurais aimé gagner mais elle a juste été plus forte que moi. Je n’ai rien à regretter. Cette année, j’avais trop un train de retard, malheureusement. L’année dernière, j’ai fait un peu un hold-up. Comme par magie, j’ai fait une médaille (argent au 100 m papillon). Mais là, je n’ai pas pu rattraper le retard.
Les autres ont fait les Championnats du monde de Melbourne (petit bassin), leur corps était déjà prêt à faire un effort très intense, j’ai des adversaires qui ont eu des Championnats en avril. Je n’ai pas eu ces compétitions importantes, je pense que ça m’a manqué. J’ai nagé toute l’année à trois-quatre secondes de mon meilleur, ce n’est pas possible. Je n’habitue pas mon corps à nager vite, à faire la bonne technique, la bonne stratégie de course. On va rectifier le tir pour l’année prochaine. J’ai besoin de reprendre confiance. J’ai beau essayer mentalement de faire tous les efforts qu’il faut, l’année n’a pas été bonne. Je me suis fait atomiser par toutes mes adversaires. Mine de rien, ça reste un peu dans le crâne. »