Anauel Ngamissengue (27 ans, 73 kg, 1,76 m, désormais 13 victoires, dont 8 avant la limite, 0 défaite) a créé la surprise en battant aux points (78-72, 76-74, 75-75) le Polonais (d’origine ukrainienne) Fiodor Czerkaszyn (27 ans, 73 kg, 1,85 m, 22 v., maintenant 1 d.) en huit rounds en poids moyens, samedi soir au Stadion Tarczynski, à Wroclaw (Pologne). Dans le combat vedette, l’Ukrainien Alexandre Usyk défendra ses titres WBA-WBO-IBF des lourds contre l’Anglais Daniel Dubois.

Vivant en France depuis cinq ans, Ngamissengue est entraîné au BO Achères (Yvelines) par Euloge Sita-Makiza. Du 6 au 15 septembre à Dakar (Sénégal), sous les couleurs du Congo-Brazzaville, il participera à -80 kg au tournoi de qualification olympique pour le continent africain.

« Chaque coup lui faisait mal. J’ai cherché le K.-O., mais il était malin, s’accrochait »

« Du 26 juillet au 6 août au Cameroun, j’ai disputé les Championnats d’Afrique amateurs, où j’ai obtenu la médaille d’argent, précise Ngamissengue dans la zone mixte du Stade Tarczynski. À cause d’un problème administratif, j’y suis resté bloqué deux semaines, avant de pouvoir rentrer en France. Alors, je n’ai eu qu’une semaine de préparation avec mes entraîneurs ! Et en plus, il a fallu que je perde du poids pour redescendre en moyens. Comme dit Euloge, ce combat en Pologne était un quitte ou double. Je n’avais pas boxé en pro depuis novembre dernier et je n’avais pas d’autres propositions. »

Plus puissant, Ngamissengue a envoyé Czerkaszyn deux fois au tapis au troisième round. « Chaque coup lui faisait mal, confirme-t-il. J’ai cherché le K.-O., mais il était malin, s’accrochait. Et à cause de ma préparation ratée, je n’étais pas à la bonne distance pour mes enchaînements. »

Révélé par cette victoire, Ngamissengue ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. « Maintenant, gagner ma place pour Paris 2024… »

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