« Peut-on imaginer que vous serez le premier fan de Jannik Sinner ce (jeudi) soir ?
Non. S’il gagne, je suis qualifié. S’il perd, je finis la saison sur cette victoire et je me concentre sur la Coupe Davis. C’est mon sentiment actuellement.

N’est-ce pas trop difficile à vivre, de ne pas avoir son destin en mains ?
Je voulais gagner mon match et je l’ai fait. Je n’ai pas la main sur les conséquences du match de ce soir, c’est comme ça. Je n’y pense pas. Je pense seulement à faire un câlin à mes enfants, tout de suite. Ils sont arrivés à Turin et ils sont ma priorité. Je vais récupérer, passer du temps avec eux, probablement sortir pour dîner. Il y a peu de chances pour que je regarde le match, je suivrai juste le score.

Vous vous attendez quand même à un gros match entre Sinner et Holger Rune ?
Je ne sais pas. Ça dépendra un peu de ce que pense Jannik. Être qualifié avant même de jouer, c’est un grand soulagement. Je le connais et je sais qu’il voudra quand même gagner, comme à chaque fois. Il joue très bien. Mais Rune aussi. Ce sera intéressant car ils sont de la même génération (Sinner est né en 2001, Rune en 2003). Ce sont de grands rivaux et je pense qu’on va suivre cette rivalité encore longtemps dans le futur. Je suis persuadé qu’aucun d’eux ne veut perdre face à l’autre, quelles que soient les conditions. On verra. »

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