« Ça représente quoi, un titre par équipes de clubs (victoire du PSG 3-0 face à Sartrouville, samedi, en finale du Championnat de France), quinze jours après un onzième sacre planétaire en lourds ?
Ça fait plaisir car c’est toujours une histoire de famille avec le club. Combattre pour les copains, aller chercher un titre ensemble, ramener les points qu’il faut. Je ne vais pas vous le cacher, ça fait plaisir. On aime gagner, on n’aime pas perdre. Maintenant, j’espère que ça va permettre aux petits jeunes de l’équipe d’avoir un déclic, de pouvoir aussi réaliser leurs rêves. Et moi ma route continue. J’ai réalisé mon travail de capitaine du PSG. Je reprends ma casquette de membre de l’équipe de France, qui convoite une belle médaille d’or aux JO à Paris en 2024.
Ça fait plaisir de claquer le troisième point, contre Cédric Caillon du CO Sartrouville, synonyme de victoire en finale ?
Oui ça fait plaisir. Réaliser ça avec les copains, on rigole, on déconne, mais parfois, il faut revenir aux choses sérieuses, et c’est ce qu’on a fait aujourd’hui.
Pour vous, avec quatre succès en autant de combats, ç’a été une belle journée d’entraînement ?
Non, je ne dirai pas entraînement parce que ç’a été compliqué, après les Mondiaux, de se remettre dedans mentalement comme physiquement, je suis content que ce soit bien passé. Que les blessures (pied et index) ne se soient pas aggravées.
Le PSG a même sorti de sa retraite Florent Urani, le coach, qui a combattu en -73 kg (pour pallier la blessure de Luca Otmane). Avec succès, qui plus est !
Je peux me permettre de le dire, les -73 kg ont perdu contre un retraité donc il y a des questions à se poser à un an des JO. Ça tombe bien que ça se passe maintenant. Voilà.
« Je suis en vacances, et après, on rattaque tout doucement, et on se remet sur le projet Paris 2024 »
Vous êtes resté sous tension deux semaines après les Mondiaux en vue de ces Championnats par équipes, vous voilà enfin en vacances, pendant deux semaines.
(Il souffle.) Oui ! Enfin en vacances. D’ailleurs, quand on était en demi-finale et qu’on a gagné le combat, j’étais content car le projet, c’est de toujours parvenir en finale. Je savais qu’ensuite, j’allais les motiver pour aller chercher cette médaille d’or. Je suis en vacances, et après, on rattaque tout doucement, et on se remet sur le projet Paris 2024 et le reste de la saison, Masters (début août à Budapest), World Cup, Grand Chelem… On verra.
Une réaction par rapport au fait que la Fédération internationale de judo ait considéré que votre victoire en finale des Mondiaux, le 13 mai contre le Russe Inal Tasoev, aurait été entachée d’une faute d’arbitrage ?
Je ne réponds pas pour l’instant. »