Le golfeur Tiger Woods aurait conditionné, d’après l’avocat d’Erica Herman, ancienne compagne et employée du golfeur américain, la sauvegarde de son emploi à la signature d’un accord de confidentialité sur leur relation intime. Elle lui réclame 30 millions de dollars.

Le média américain USA Today dévoile ce samedi des éléments au sujet d’une plainte d’Erica Herman, l’ex-compagne de Tiger Woods et ancienne employée dans le restaurant du golfeur. Cette dernière réclame 30 millions d’euros pour des faits présumés de harcèlement sexuel. Benjamin Hodas, son avocat, a remis vendredi au Tribunal de l’État de Floride un document qui explique ce qui avait conduit sa cliente à signer un accord de confidentialité au sujet de sa relation intime avec Woods, opéré fin avril après un accident de la route.

Un accord de confidentialité remis en question

Ainsi, alors qu’Erica Hermann travaillait dans le restaurant de Tiger Woods, les deux protagonistes se fréquentent et l’athlète aurait fait pression sur son employée. « Monsieur Woods était le patron de Madame Herman, resitue l’avocat de la plaignante. D’après le propre récit de Monsieur Woods, il lui a imposé un accord de confidentialité comme condition pour garder son emploi quand elle a commencé à avoir une relation charnelle avec lui. Un patron imposant différentes conditions pour travailler à son employée en raison d’une relation sexuelle équivaut à du harcèlement sexuel », précise Benjamin Hodas.

Un moyen de pression parmi d’autres: « Quand il est devenu mécontent de leur relation, il l’a piégée pour qu’elle quitte son domicile, l’a enfermée dehors, lui a pris son argent, ses animaux de compagnie et ses effets personnels, et a essayé de la forcer à signer un différent accord de confidentialité », poursuit l’avocat.

Tiger Woods aurait également conditionné des relations sexuelles au fait qu’Herman puisse rester vivre dans la maison dont il est propriétaire. USA Today précise ne pas avoir réussi à joindre J.B. Murray, avocat du golfeur quinze fois vainqueur de tournois majeurs. Celui-ci avait autrefois assuré que la plaignante n’était pas « une victime d’agression ou d’abus sexuel ».

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