Plus de Donovan Mitchell, plus de Rudy Gobert, autour Bogdanovic, Ingles, O’Neale... Et pourtant, le Jazz est l’quipe du dbut de saison, avec 9 victoires sur ses 12 premiers matchs de rgulire. Pas d’objectifs donc pas de pression, tout marche comme sur des roulettes et l’on voit dj les prmices de la grande saison que va accomplir Lauri Markkanen. Une saison de Joueur le plus améliorétout simplement, qui va le faire passer d’un espoir un All-Star titulaire. Le Jazz a dj une pierre angulaire de sa reconstruction.
Bien sr, le rythme va baisser ensuite, l’effet de surprise ne marchant plus, et cette quipe devant alors apprendre la rgularit. Mais la saison est reste intressante jusqu’ la fin, permettant, outre le parcours du « Finnisher », l’closion inattendue de Walker Kesslerremplaant inattendu de « Gobzilla » qui sera finaliste du Recrue de l’année et slectionn avec Équipe des États-Unis. Deux belles pices verouilles pour le futur d’une quipe ambitieuse, comme Noir casséqui montait en rgime en fin de saison. Finalement, il n’y aura pas de playin pour le Jazz, de manire tout fait logique, mais cette saison tait loin du marasme que vit parfois une franchise quand elle rase tout.
- MOUVEMENTS DE L’INTERSAISON
Arrive : John Collins (Hawks), Omer Yurtseven (Heat), Taylor Hendricks (9me choix de la Draft 2023), Keyonte George (16me choix de la Draft 2023), Brice Sensabaugh (28me choix de la Draft 2023), Joey Hauser (two-way)
Prolongations : Johnny Juzang (bidirectionnel)
Départs : Rudy Gay (Hawks), Damian Jones (Cavaliers), Vernon Carey Jr (libre), Udoka Azubuike (Suns), Jarrell Brantley (libre), Micah Potter (libre), Juan Toscano-Anderson (libre)
Meneur : Collin Sexton, Kris Dunn
Arrire : Jordan Clarkson, Talen Horton-Tucker, Ochai Agbaji, Keyonte George, Johnny Juzang (bidirectionnel)
Ailier : Brice Sensabaugh, Simone Fontecchio, Joey Hauser (bidirectionnel)
Ailier-fort : Lauri Markkanen, John Collins, Luka Samanic, Taylor Hendricks
Pivot : Walker Kessler, Kelly Olynyk, Omer Yurtseven
L’incertitude majeure rside sur le backcourt. On imagine la paire Fractures – Horton-Tucker dmarrer, car ce duo est complmentaire et « THT » a fait des progrs la cration la saison passe. De plus, il est vident que Collin Sexton a une vraie tte de sixime homme, s’il n’es pas trad d’ici la reprise. Nanmoins, reste connatre le rle de Jordan Clarkson dans cette affaire. Prolong, le 6th men of the year 2021 tait souvent titulaire la saison passe, mais il n’est pas un vrai meneur, et sa prsence pourrait dsquilibrer son quipe.
Pour le reste, la composition semble vidente. Markannen et Kessler ont excell la saison passe, et on imagine mal Will Hardy s’en priver comme starter. Tout comme on imagine mal le Jazz avoir rcupr John Collins pour ne rien en faire. Utah a rcupr du talent sur les ailes, mais force va sans doute rester aux joueurs confirms, d’autant que ce trio peut faire des dgts si correctement utilis. Si non, le coach a plusieurs options pour y remdier.
Rien qu’une paire Collin Sexton-Jordan Clarkson en sortie de banc peut faire frissonner n’importe quelle quipe. Si telle est la dcision de Will Hardynul doute que la deuxième unité l’artillerie au maximum. D’autant plus Kris Dunn devrait aussi avoir quelques minutes et pourrait servir de liant pour l’attaque et surtout la dfense de la bench mob. Les rookies Hendricks et Sensabaugh auront sans doute l’occasion de se mettre en valeur, d’autant que les options seront nombreuses sur les ailes vu la polyvalence de Markkanen et Colin. Et il restera mme le vtran Olynyk pour encadrer toute cette jeune troupe. L’effectif est toff, les possibilits nombreuses, y’a plus qu’.
- LE JOUEUR SUIVRE : JOHN COLLINS
Sur le papier, nul doute que le Jazz a fait une affaire quand on voit la contrepartie envoye pour l’ancien partenaire de show de Trae Young. Rudy Gay et un second tour de draft, c’est dire rien, voil ce que cela a cout pour rapatrier John Collins. Un magnifique salary dump des Hawks qui ont voulu viter de payer des taxes en conservant un joueur dont on ne sait pas rellement o il en est. Il tait le symbole de ces Hawks new look avec « Glace« , cette quipe qui avait surpris son monde en atteignant les finales de confrence 2021. Mais depuis, c’est compliqu.
Atlanta a recul dans la hirarchie l’Est, et de facto, John Collins aussi. Son importance a diminu, tout comme sa moyenne de points, et depuis deux saisons, on ne comptait mme plus le nombre de fois o il avait t mentionn dans des rumeurs de transfert. Le voil prt relancer sa carrire ? Une chose est sre, il en aura l’opportunit. Au chaud entre Markkanen et Kessleril n’aura pas la responsabilit d’tre la principale source de points de son quipe, rle dvolu au Fnlandais. Will Hardy va probablement le faire alterner entre poste 4 et 5 pour jouer petite balle, et l’on va voir ce qu’il donne sans un meneur Étoile pour le servir. Son futur en NBA est ce prix.
Individuellement, cette quipe compte moults joueurs capables de planter 20 points par match. Clarkson, Horton-Tucker, Sexton, Markkanen, Collins, les armes offensives sont nombreuses. Will Hardy a amen beaucoup de variations dans ce secteur, et devrait continuer dans cette voie. Le technicien est d’ailleurs une des armes majeures du Jazz, avec un coaching intressant pour sa premire sur un banc NBA. Et surtout, puisque ce n’est qu’une deuxime anne de reconstruction, la pression ne sera pas encore norme sur les boys de Salt Lake City. De quoi jouer librer et pourquoi pas viser une place en playin histoire de valider la progression.
Cette quipe semble encore un peu tendre, ce qui est comprhensible, mais qui pourrait poser problme en milieu de saison, quand la lassitude commencera se faire sentir. Et mme si Walker Kessler est un protecteur de cercle hors pair, le duo Markkanen-Collins n’offre gure de garanties dfensivement parlant. Il va falloir en outre commencer sentir une vraie hirarchie chez les joueurs, et dcider si le Finlandais est un n°1 ou un n°2. Qui plus est, la concurrence est encore une fois particulirement exacerbe l’Ouest, et cela jette un risque qu’il n’y ait pas de vraie progression numriquement parlant.
Le Jazz sera la bagarre pour le playin, cela ne fait aucun doute. De l les imaginer tenter leur chance pour la postseason, il y a un pas que nous ne sommes pas srs de franchir. Si l’quipe est prometteuse, elle doit encore achever sa construction avant de viser plus haut. Il est certain qu’une dixime place validerait les ambitions du front office, et le Jazz sera sans doute entre 9 et 12. Ct victoires, on en imagine 38 pour donc 44 dfaites. Pas encore un bilan positif donc, mais sans doute la confirmation d’un groupe solide, qui devra ensuite exploser au moment opportun. Mais ce ne sera pas pour cette anne.
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